
Mise à jour le : 13/12/2025
Il n’existe pas une seule meilleure agence de gestion locative pour tous les propriétaires. En 2025, plusieurs modèles se distinguent selon les profils : agences 100 % en ligne, réseaux traditionnels implantés localement et acteurs hybrides combinant outils digitaux et présence sur le terrain. Notre guide complet vous propose un comparatif national fondé sur des critères concrets afin d’identifier l’agence la plus adaptée à votre situation.
Parmi les acteurs bien positionnés cette année figurent notamment des agences hybrides comme Manda, des plateformes digitales telles qu’Imodirect ou Click&Rent, ainsi que de grands réseaux historiques comme Foncia, Orpi ou Laforêt.
Confier la gestion de son bien à une agence n’est pas une obligation. C’est un choix qui dépend du temps disponible, de la distance avec le logement, du niveau de risque accepté et de l’expérience du bailleur.
Une agence de gestion locative est un professionnel mandaté par le propriétaire pour gérer tout ou partie de la location. Elle agit au nom du bailleur et sécurise la relation locative. Différentes missions peuvent être comprises :
Dans la pratique, beaucoup de propriétaires commencent par gérer seuls. Tant que tout se passe bien, le modèle fonctionne. Le déclic arrive souvent au premier imprévu sérieux : un impayé qui s’installe, un dégât des eaux mal coordonné, un locataire qui conteste une retenue de dépôt de garantie... À ce stade, l’économie réalisée sur les honoraires s’efface rapidement face au temps perdu et aux tensions générées.
Autre situation fréquente : le bailleur à distance. Gérer un appartement situé à plusieurs centaines de kilomètres devient complexe dès qu’il faut organiser des visites, suivre des travaux ou intervenir rapidement en cas d’urgence. Dans ces cas-là, l’agence joue un rôle de relais opérationnel plus que de simple intermédiaire administratif.
En signant un mandat de gestion avec une agence, cela vous permet :
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Faut-il vraiment passer par une agence de gestion locative ? La réponse dépend moins du principe que de la réalité quotidienne de la gestion. Sur le papier, gérer seul permet d’économiser des honoraires. Sur le terrain, la charge est souvent sous-estimée.
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Dans la pratique, la gestion locative par une agence devient pertinente dès que l’un de ces critères est réuni :
À l’inverse, la gestion en direct reste envisageable pour un propriétaire très impliqué, avec un seul bien simple à gérer et une forte disponibilité.
Il existe aujourd’hui de multiples acteurs sur le marché de la gestion immobilière : des grands groupes nationaux, des agences indépendantes, des plateformes 100 % digitales ou encore des services hybrides alliant présence locale et outils numériques. Or, toutes ces structures n’offrent pas les mêmes services, les mêmes garanties ni les mêmes tarifs.
Pour bien choisir, vous devez comparer les agences selon :
Ce comparatif n’a pas vocation à désigner une agence “universelle”, mais à mettre en lumière les modèles les plus pertinents selon votre profil de bailleur.
Nous avons volontairement distingué trois grandes familles :
Le tableau ci-dessous synthétise les principaux acteurs nationaux analysés, avec un comparatif des 10 agences de gestion locative les plus réputées en 2025, selon les données compilées par ComparerGestion.com. Ces données sont indicatives et seront détaillées ensuite agence par agence.
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Afin de vous aider à faire votre choix, découvrez plus en détail sur chaque agence de gestion locative citée dans notre comparatif.
Manda occupe la première place de ce comparatif, non pas parce qu’elle est la meilleure agence dans l’absolu, mais parce que son modèle hybride répond aujourd’hui à un très grand nombre de situations de bailleurs.
Dans la pratique, Manda se positionne entre deux mondes :
C’est précisément ce point d’équilibre qui fait la différence pour beaucoup de propriétaires. Sur le terrain, ce modèle fonctionne particulièrement bien pour les bailleurs qui veulent déléguer sans avoir l’impression de confier leur bien à une simple interface en ligne.
Autre point souvent mis en avant par les bailleurs accompagnés : la maîtrise de la vacance locative. Le travail sur le prix, la qualité de l’annonce et la réactivité lors des relocations permet généralement de limiter les périodes sans locataire, ce qui joue directement sur la rentabilité annuelle.
⇨ Notre avis : Manda fonctionne bien pour les bailleurs qui veulent le confort du digital sans renoncer à un interlocuteur local. Un bon compromis pour ceux qui cherchent à optimiser leur rentabilité tout en ayant un interlocuteur dédié pour gérer les imprévus.
Imodirect fait partie des pionniers de la gestion locative entièrement en ligne. Son positionnement est clair : des frais bas, des process standardisés et une gestion dématérialisée.
Ce modèle attire surtout des bailleurs déjà à l’aise avec la location, capables de fonctionner avec des échanges essentiellement numériques. Pour un propriétaire autonome, qui connaît bien ses obligations et accepte un suivi moins personnalisé, Imodirect peut être une option à étudier. La contrepartie se situe sur le plan de l’accompagnement humain.
⇨ Notre avis : la gestion très largement dématérialisée peut amener certains bailleurs à ressentir une forme de distance dans la relation en cas de situation complexe.
Click&Rent s’adresse en priorité aux propriétaires qui ne vivent pas à proximité de leur bien. L’offre repose sur une gestion digitalisée, avec un accent mis sur la simplicité et la centralisation des informations.
Le service est efficace pour des logements standards, avec peu de spécificités. En revanche, comme pour beaucoup de plateformes digitales, le suivi peut manquer de finesse dès que le dossier sort du cadre classique.
⇨ Notre avis : utile si votre priorité est la délégation à distance, moins si vous recherchez un accompagnement sur mesure.
Oqoro se distingue par son positionnement très marqué sur les marchés urbains et les logements partagés. Cette plateforme est souvent pertinente pour des biens destinés à la colocation ou à des profils de type “jeunes actifs”.
⇨ Notre avis : le modèle est intéressant dans les grandes villes, avec une bonne maîtrise des usages et une approche moderne de la gestion. En revanche, il est moins adapté aux logements familiaux classiques ou aux zones moins tendues.
Sergic est un acteur historique, bien implanté dans certaines régions. Son principal atout reste la proximité et la connaissance fine de certains marchés.
⇨ Notre avis : ce type de réseau convient bien aux propriétaires attachés à une relation de proximité, avec une agence physique clairement identifiée. En contrepartie, les frais sont généralement plus élevés, et les outils digitaux parfois moins avancés.
Foncia est l’un des noms les plus connus de la gestion locative en France. Sa force réside dans sa couverture nationale et sa capacité à gérer des volumes importants. Dans la pratique, l’expérience peut être très variable selon les agences locales. Certains bailleurs apprécient la solidité du groupe, d’autres regrettent un suivi parfois impersonnel et des frais élevés.
⇨ Notre avis : Foncia reste une option rassurante pour ceux qui privilégient une marque installée, mais ce n’est pas toujours le meilleur rapport qualité/prix/services.
La gestion locative autrefois intégrée au groupe Nexity est aujourd’hui assurée par Lamy, acteur historiquement positionné sur l’administration de biens. Cette filiation se retrouve dans une approche structurée et réglementaire, particulièrement appréciée par les propriétaires déjà bien organisés. Lamy s’adresse avant tout aux bailleurs recherchant un cadre solide, des process éprouvés et une forte sécurité juridique.
⇨ Notre avis : ce positionnement rassurant peut toutefois s’accompagner de frais plus élevés et d’une souplesse contractuelle limitée, notamment pour les petits patrimoines.
Le réseau Laforêt repose sur un maillage dense d’agences indépendantes. La qualité de service dépend donc fortement de l’agence locale.
⇨ Notre avis : pour un propriétaire qui souhaite un contact direct et une relation de confiance de proximité, cela peut être un vrai atout. À l’inverse, l’homogénéité des pratiques et des outils n’est pas toujours garantie.
Orpi fonctionne sur un modèle coopératif, avec des agences juridiquement indépendantes. Là encore, l’expérience varie fortement selon l’interlocuteur.
⇨ Notre avis : c’est une solution qui peut convenir à des propriétaires locaux, attachés à un échange humain régulier, mais moins à ceux qui recherchent une gestion standardisée ou fortement digitalisée.
Valority se positionne davantage comme un acteur de l’investissement immobilier que comme une simple agence de gestion. La gestion locative s’inscrit dans une logique globale d’accompagnement patrimonial.
⇨ Notre avis : Ce modèle peut être pertinent pour des investisseurs déjà engagés dans des stratégies structurées, mais il est moins adapté à un bailleur classique cherchant uniquement à déléguer la gestion d’un appartement.
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Ce comparatif repose sur une approche volontairement pragmatique. L’objectif n’est pas de compiler des promesses marketing, mais d’évaluer ce que les agences apportent réellement aux bailleurs, dans des situations concrètes.
Pour établir ce classement, plusieurs sources ont été croisées :
Cette combinaison permet d’éviter deux écueils fréquents : se baser uniquement sur les avis en ligne ou uniquement sur les discours commerciaux.
Chaque agence a été analysée selon des critères communs :
Dernière mise à jour du comparatif : 12/2025.
Au-delà du classement, la question reste de savoir quelle agence de gestion locative est faite pour vous ?
C’est le profil le plus exposé aux erreurs : mauvaise sélection du locataire, bail mal rédigé, charges mal récupérées… Dans ce cas, une agence capable de sécuriser le cadre juridique et d’expliquer les décisions prises est préférable. Les modèles hybrides, comme Manda qui se positionne en haut de notre classement, offrent souvent un bon compromis entre accompagnement et maîtrise des coûts.
Lorsque plusieurs lots sont en jeu, la priorité devient la structuration : suivi clair, reporting régulier, vision globale des loyers et des incidents. Les agences disposant d’outils digitaux performants prennent ici l’avantage. L’enjeu n’est plus seulement la gestion, mais la capacité à piloter un portefeuille.
À distance, la gestion en direct devient vite intenable. La réactivité et la capacité à gérer les imprévus sans validation permanente sont donc primordiales. Les agences digitales ou hybrides sont souvent les plus efficaces sur ce point, à condition qu’un relais terrain soit réellement opérationnel.
Certains bailleurs privilégient avant tout le contact humain et la relation de confiance avec une agence. Dans ce cas, un réseau traditionnel local peut faire sens, à condition d’accepter des frais plus élevés et une expérience parfois moins homogène.
C’est une demande fréquente, mais souvent mal formulée. Le vrai sujet n’est pas le prix affiché, mais ce qui est inclus. Dans la pratique, les économies réalisées sur les honoraires peuvent être perdues rapidement en cas de vacance prolongée, de litige mal géré ou de frais annexes imprévus. Les offres low-cost doivent donc être analysées avec attention.
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Les avis des bailleurs convergent sur plusieurs points, quelles que soient les agences.
Exemple : Monsieur S., propriétaire d’un appartement à Lyon qui gérait seul depuis plusieurs années, explique avoir franchi le pas après un premier impayé prolongé. Jusqu’alors, tout se passait bien. Mais face à la complexité des démarches et aux délais, il a réalisé que le temps et l’énergie mobilisés dépassaient largement les honoraires d’une agence. Depuis la délégation, il souligne surtout le gain mental : “Je sais que quelqu’un suit le dossier et m’alerte uniquement quand c’est nécessaire”.
Exemple : Madame L., propriétaire de deux studios en région parisienne, raconte avoir choisi une agence de gestion locative très compétitive au niveau du prix. Les premiers mois se sont bien déroulés, jusqu’à un dégât des eaux nécessitant une coordination avec le syndic et le locataire. Elle a alors constaté que l’accompagnement était très limité sur ce type de situation, avec des délais de réponse longs. Résultat : une économie sur les frais, mais une impression de subir la gestion plutôt que de la déléguer.
⇨ Ces retours expliquent pourquoi les modèles intermédiaires, combinant outils modernes et accompagnement humain, gagnent de plus en plus de terrain et de parts de marché.
La question du prix est centrale, mais elle est souvent mal abordée. Beaucoup de bailleurs comparent uniquement un pourcentage de frais, sans analyser ce qu’il recouvre réellement.
En 2025, on observe trois grandes logiques tarifaires :
Au-delà du taux affiché, trois lignes de coût doivent être examinées :
Dans la pratique, les mauvaises surprises viennent rarement du taux de gestion lui-même, mais des options non incluses, des frais annexes ou d’une GLI mal calibrée.
⇨ Pour une vision détaillée, chiffrée et comparable agence par agence, reportez-vous à notre guide “Tarif de gestion locative : comparatif 2025 des frais d’agence” et notre comparatif des options d'assurance loyers impayés (GLI).
Un classement national donne une vision globale, mais la réalité du terrain varie fortement selon les villes. Tension locative, niveau de loyers, encadrement, typologie des locataires : ces paramètres influencent directement la qualité de la gestion.
C’est pourquoi nous développons progressivement des comparatifs locaux, adaptés aux spécificités de chaque marché. Vous pouvez déjà consulter ou bientôt retrouver nos guides dédiés pour :
Avant de signer avec une agence de gestion locative, il est recommandé de s’attarder sur les points suivants :
Les agences hybrides, comme Manda qui se place tout en haut de notre classement, répondent aujourd’hui à de nombreux besoins, notamment pour les bailleurs qui recherchent un bon équilibre entre rentabilité, accompagnement et outils modernes.
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Il n’existe pas une seule meilleure agence valable pour tous les propriétaires. En 2025, des acteurs comme Manda, certaines plateformes digitales et de grands réseaux traditionnels se distinguent selon les profils. Le meilleur choix dépend de votre situation, de votre budget et de votre niveau d’implication souhaité.
Le choix dépend principalement de votre disponibilité, de la distance avec le bien et de votre expérience. Un bailleur débutant ou à distance aura intérêt à privilégier une agence offrant un accompagnement structuré, tandis qu’un propriétaire expérimenté pourra opter pour une solution plus digitalisée.
Les avis sont globalement positifs lorsque la gestion apporte un réel gain de temps et de sérénité. Les critiques concernent surtout les frais annexes mal expliqués ou un manque de suivi dans certains cas spécifiques.
Il est conseillé de comparer les services inclus, les frais réels, la qualité de la GLI, la couverture géographique et la réactivité. Un comparatif sérieux ne se limite jamais au prix affiché.
Une gestion très peu coûteuse peut être adaptée à certains profils, mais elle comporte des limites. En cas d’impayé, de vacance prolongée ou de litige, un accompagnement insuffisant peut coûter bien plus cher que les honoraires économisés.
Les agences digitales offrent des tarifs attractifs et une gestion simplifiée. Les agences traditionnelles misent sur la proximité. Les modèles hybrides tentent de combiner les deux approches. Le bon choix dépend de vos priorités.